Le
plat de résistance est défini comme étant le plat le plus consistant d’un repas
à multiples services. Dans le contexte de notre concert, le plat de résistance
est sûrement la deuxième moitié de la première partie. Suivant l’amuse-bouche,
ces quatre chants représentent parfaitement le thème de notre concert: « Musique
d’ici et d’aujourd’hui ».
Musique
d’ici : nul autre que Les Raftsmen. Vous êtes bien dans la région de
l’Outaouais dans un passé non très lointain, où le dur labeur dans les bois et
sur la rivière est récompensé par une joie de vivre de chez nous. Un canadien
errant, un hommage à toutes les personnes dispersées aspirant toujours être
de retour ici. Musique d’ici : ce sont les nouvelles compositions de
Tony Dunn d’Ottawa et de Léon Colibris de Gatineau, toutes les deux inspirées par
le texte Cigale d’avant-poème, de la poétesse Andrée Christensen d’Ottawa.
Effectivement, la musique d’ici est bien représentée.
Musique
d’aujourd’hui : l’œuvre de Tony Dunn « Mantras de la terre » a
remporté le premier prix de notre concours de composition lancé il y a à peine un an. L’œuvre de Léon Colibris « Cigale d’avant-poème » a remporté le prix de la relève dans ce même concours. Ces deux créations seront
présentées pour la toute première fois lors de notre concert. Le très
beau texte qui les a inspirées est tiré de l’ouvrage de Mme Christensen « Cigale
d’avant-poème », publié par Vermillon en 2003. Les Raftsmen et Un canadien
errant, à leur tour, font partie de notre histoire - mais tout de même une
histoire assez jeune. On est fier d’en faire une musique d’aujourd’hui, car,
comme disait Benjamin Sulte dans un article qui parut dans Le Trifluvien, le 18
août 1898 :
“Si jamais le Canadien errant tombe en oubli, le
Canada ne sera plus terre nationale pour les Canadiens errants ou fixés dans
les autres parties du monde.”
Soyez des nôtres pour cette musique d’ici et d’aujourd’hui le samedi 23 avril à 20 h ou le dimanche 24 avril à 15 h 30, à l’église
St-François-de-Sales à Gatineau. Des billets seront disponibles à la
porte.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire