samedi 23 avril 2016

Musique d’ici et d’aujourd’hui : le dessert



Le dessert, c’est un dernier service à la fin d’un repas, après que la table ait été desservie. Normalement sucré, il permet de finir le repas dans un air de détente et de relaxation. Et voilà ce que nous vous offrons avec Fauré, Debussy et Mathieu.

Un madrigal est une composition de musique vocale profane de la Renaissance ou du début du Baroque, traditionnellement polyphonique et non accompagnée. Le Madrigal de Fauré en est un créé avec les mots d’un poème d’Armand Silvestre. Fauré l’a composé comme cadeau de mariage pour son ami André Messager en 1883.

Debussy s’est inspiré des poèmes de Charles d’Orléans, le neveu du Roi Charles VI de France et vraisemblablement le meilleur des poètes courtois du 15e siècle.  Les Trois chansons de Charles d’Orléans ont été composées en 1908, mais deux d’entre elles ont en fait été écrites plus tôt, soit en 1898 pour un chœur fondé par un ami de Debussy, Lucien Fontaine.  Nous présentons Dieu! qu’il la fait bon regarder, une chatoyante chanson d’amour ainsi que Yver, vous n’estes qu’un villain, qui réprimande l’hiver pour sa cruauté.

Finalement, André Mathieu, le Mozart canadien en général trop méconnu. Né à Montréal, il commença à composer à un très jeune âge : à trois ans il composa Les petits canards, à 8 ans Hommage à Mozart enfant, à 10 ans Été canadien. Il a composé plusieurs mélodies sur des poèmes de Paul Verlaine, dont Les chères mains qui est dédiée à sa mère, et que nous chantons. Nous terminons le concert avec Si tu crois, inspiré d’un poème de Jean Laforêt. En 1968, André Mathieu décède subitement à Montréal à l’âge de 39 ans, sans postérité. Ce génie musical de chez nous mérite d’être découvert et redécouvert. Nous vous en offrons un simple aperçu ce soir.

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